Tickets Restaurant : Ce qui change avec la nouvelle Loi du 21 janvier 2025

Bonne nouvelle pour les 5,4 millions de salariés bénéficiaires des Tickets Restaurant ! La loi du 21 janvier 2025 modifie en profondeur les règles d'utilisation de ces titres, offrant une flexibilité accrue pour les courses alimentaires. Cette évolution s'inscrit dans la continuité des mesures exceptionnelles prises pendant la crise du Covid-19, qui avaient déjà assoupli temporairement les conditions d'usage des Tickets Restaurant.
Une évolution ancrée dans le contexte de la crise sanitaire
Durant la période du Covid-19, le gouvernement avait assoupli les règles d'utilisation des Tickets Restaurant pour soutenir le pouvoir d'achat des salariés et faciliter leur approvisionnement en produits alimentaires. Le plafond d'utilisation avait été relevé et l'achat de certains produits de base était autorisé temporairement. Ces mesures avaient été plébiscitées par les bénéficiaires et les employeurs, ce qui a conduit le législateur à les inscrire définitivement dans la loi.
Un cadre légal assoupli et pérennisé
Jusqu'à présent, les Tickets Restaurant étaient principalement réservés aux plats directement consommables, comme les sandwichs, salades et plats préparés. Cette restriction était jugée contraignante par de nombreux salariés, notamment ceux préférant cuisiner eux-mêmes leurs repas. La nouvelle loi de 2025 vient modifier ces dispositions en élargissant définitivement la liste des produits éligibles.
Désormais, il est possible d'acheter une large gamme de produits alimentaires, y compris des ingrédients de base tels que :
- Fruits et légumes
- Viande et poisson crus
- Produits laitiers
- Riz, pâtes, farine et autres aliments essentiels
Un cadre juridique toujours encadré
Malgré cet assouplissement, certaines restrictions demeurent. Le plafond quotidien d'utilisation reste fixé à 25 euros afin de conserver l'objectif initial des Tickets Restaurant : faciliter l'accès à l'alimentation sans en faire une rémunération déguisée. De plus, certains produits restent exclus du dispositif :
- Boissons alcoolisées
- Produits non alimentaires (produits d'entretien, hygiène, etc.)
Maintien des avantages fiscaux pour les entreprises
Du côté des employeurs, la réforme ne change pas les avantages fiscaux liés aux Tickets Restaurant. La contribution de l'entreprise demeure exonérée de charges sociales dans la limite de 7,26 euros par titre, sous réserve d'une participation comprise entre 50 % et 60 %. Cela en fait toujours un avantage social attractif, sans coût supplémentaire pour les employeurs.
Un impact positif sur le pouvoir d'achat et le bien-être des salariés
Une enquête menée en 2024 révèle que 75 % des salariés considèrent cette évolution comme une amélioration significative de leur quotidien. En leur offrant plus de liberté sur le choix des produits alimentaires, cette mesure leur permet de mieux gérer leur budget tout en préservant une alimentation plus saine.
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Une adoption progressive dans les commerces
Si certaines enseignes comme Carrefour, Auchan et Monoprix ont déjà adapté leurs systèmes pour permettre l'achat de ces nouveaux produits avec des Tickets Restaurant, d'autres distributeurs devraient suivre dans les prochains mois. Pour connaître la liste des commerces acceptant cette nouvelle réglementation, il est recommandé de consulter les sites officiels comme ticketrestaurant.fr et legifrance.gouv.fr.
Une réforme nécessaire dans un contexte de hausse des prix
Avec l'inflation des produits alimentaires, cette adaptation de la loi apporte une réponse concrète aux difficultés budgétaires des ménages. Elle s'inscrit dans une volonté plus large du gouvernement d'améliorer les conditions de travail et le bien-être des salariés.
Conclusion
Les Tickets Restaurant deviennent ainsi un outil encore plus pertinent pour accompagner le budget alimentaire des salariés. Pour les employeurs, c'est un avantage stratégique qui renforce l'attractivité et la fidélisation des talents. Une évolution qui bénéficie à tous et qui montre l'adaptabilité des politiques sociales face aux réalités économiques actuelles.